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22 janvier – 30 janvier 2025





Et bien cette vidéo n’est pas sans rappeler ce que soulevaient notamment les élus et spécialistes interviewés autour des enjeux d’éthique en IA (cf lien). Pour candidater en effet à des postes concernant ce qui en devient une spécialité de traitement pour relever de pareilles pertinences d’ensemble, dans l’annonce de la Directrice Générale de l’Unesco quant à la participation première de cette institution au futur G20, l’union des optimistes de chacune et de chacun est des mieux venues au plus tôt, savoir maintenant aussi.


Sous ce registre de considérations, je me joins donc aux promoteurs de l’amélioration pour la régulation d’une gouvernance mondiale dont, il me semble, l’innovation pourrait réhabiliter la notion de progrès suspectée de poser, déjà au sortir des années 1990 des difficultés (ce qu’un E Klein soulève ces dernières années dans des vidéos conjuguant les sciences exactes aux philosophie et sociologie). Des signatures de haut vol lorsque l’on pense en outre à des C villani ou P Agnion attestant plus ou moins en abondance manifeste ce que peuvent les sociétés, dans la conduite de leurs économies fructueuses par l’accompagnement cristallin empli de confiance dans les Intelligences Artificielles.


A ce titre, je suggérerais en différentes plateformes et supports le lien de ce blog initié sans IA des plus pointues si l’on me permet une légère boutade que ne doit pas tout à fait réprouver le Noôs.


En effet, chaque acteur, entrepreneur, institution, citoyens et variétés des intérêts catégoriels ne sauraient bien longtemps estimer combien la contre-dystopie doit pouvoir accueillir des effets leviers.


J’ai à ces propos vérifié en expérimentant les échanges auprès de Chat GPT, Gemini, Claude et Mistral que nous autres homo sapiens pouvons en toute bonne fois ouvrir la porte à près de 195 biais cognitifs dans un échange conversationnel court. Une mesure comme une autre, quoique étonnante, cet exemple de remarque ici simplement pour convenir qu’il revient de proposer des rendez-vous par l’unité, pour elle même ; la gouvernance mondiale est affaire d’inclusions proactives, qui ne le sait.


Pourtant, et c’est heureux, le politique, la polis, de même que l’exerce d’enseigner appellent souvent de répéter via des veilles à renouveler, sans inanitions ce qui doit insuffler, la confiance partagée pour un monde meilleur.


Toujours apolitique, pour ce qui me regarde, il n’empêche que le citoyen du monde, grain de sable parmi tant d’autres, tient quelques origines des mammifères placentaires, du moins avant la fameuse chute de l’astéroïde de Chicxulub.


( ...)




23 janvier 2025 (suite)


Sans surprises, les sujets amorcés hier devaient laisser les antennes de votre rédacteur orientées vers ce que défend une certaine idée générale de la souveraineté française en s’inspirant, à l’image des neurones miroirs ou de bien d’autres mimétismes de ce qui se joue dans la connexité des points brûlants dans notre actualité.


Pour la bonne nouvelle à ce titre, il conviendra d’en sortir cependant d’une certaine atonie oiseuse. Non, nous ne saurions valablement lancer des pierres aux artisans d’une motricité en bonne part émancipatrice que sont les J Besos, M Zurkerberg, Elon Musk, S Altman, ou B Gates et de bien des façons.  Je pense aux contradictions extrêmes qui nous figent dans l’absence de nuances ou de créativité lorsque l’on veut une chose et son contraire pour n’aboutir peu ou prou qu’au « pragmatisme des autruches » ; a contrario souvent, le journal les échos* en sa colonne Idées, et des acteurs intervenants ponctuels comme plus réguliers, entre autres nos Alexandre Laurent, jusqu’aux revues de presses émises par l’UE réclament de discuter*, tous étant traversés d’enjeux de filiations à y réfléchir de près.


Discuter représente bien plus qu’une vaine disputatio au sens galvaudé. Discuter constitue un maître mot lorsqu’ici comme ailleurs nous observons de l’interdépendance. Ces assertions, simples descriptions du réel se conçoivent une fois considéré que craindre et se préserver, selon des perspectives de croissance rabougries ou immenses, justifie les sémiotiques variées du devoir de s’affirmer.


En effet, à nouveau beaucoup pourrait se comprendre, tandis que le malström ne devrait s’accepter. Après la décennie dite de la Tolérance appuyée par les Nations Unies en fin de siècle dernier, ne gagnerions nous pas à résoudre celles des prévenances du tous par tous, se faisant par la coalescence des volontés étant sous-tendu que nul ne se rend méchant en volonté ? Car la cohérence, à elle seule, permettrait d’écarter les malentendus qu’entretiennent les procrastinations, agitations d’un pseudo agir collectif*.


En exemples, nous nous inquiétons de techno-féodalisme et de capitalisme de l’hyper-surveillance, lorsque qu’on ajoute pas que la  faute revient à « pas de chance »... Pourtant, et sans esprit de polémique dans cet éditorial de blog personnel, les choses les plus essentielles tiennent par moments à l’identification de ce qui est en apparence plus ténu que sibyllin. Les thuriféraires des complotismes en général farouchement ivres de leurs superstitions, de leurs vues paresseuses, se complaisent à irriguer des ferments de convulsions plus que de simplification relativement à ce dont la dignité humaine est capable et de loin son meilleur. Cela est valable souscrirons-nous en amont de maintes vagues d’IA.


A y regarder de plus près, faisceau ou vaisseau, l’accointance qu’entretiennent en ces lignes les termes de discussion, de régulation et de gouvernance ne laisse pas d’ouvrir des combinaisons qui renvoient à nos devoirs citoyens de ne pas déserter les forums démocratiques ; en notre heure, le scintillement planétaire est une évidence rendue par nos satellites diversifiés, ce qui revient à souligner la signification du terme forum aux sens étymologique et contemporains.


Il suit de ces situations, l’accueil favorable de ce qu’enjoignent nos représentants politiques, même divisés, s’agissant de participation politique encore qu’en ajoutant à l’unique participation électorale, bien précieuse en soi, l’éveil presque bienheureux mais responsable d’une manifestation de présence ininterrompue sied sans détour.


Nous savons, rappelle t-on que les démocraties libérales deviennent minoritaires en quantité sur la mappemonde, un essoufflement dont les observateurs de l’héritage des vielles démocraties atlantistes ( aux lunettes antérieures ou actualisées d’uni-polarité, il fut un temps nommées triadiques, autrement des conceptions périphéries/centre, multilatérales, comptoirs ou cartels en d’autres configurations) qualifiés tantôt de psycho-rigides et tantôt d’avides du rayonnement des possibilités de vie sous l’angle occidental valorisent comme ils se le confisqueraient. Car universaliser tout bien pesé, quand chaque pays se considère en nombril du monde à la fois, a partie liée à des frictions politiciennes – pour peu que l’on convienne que les premières cellules de la famille sur une longue histoire renvoyaient à l’oïkonomos.


Et pour rejoindre l’idée de discuter en bonne intelligence avec les magnats renouvelés du globe* ayant connu une nouvelle séquence en lien encore avec la régulation européenne en matière de TIC et de gouvernance mondiale, ce besoin des plus collectifs ne vaut que pour ce qu’on y introduit, ce que l’on en incarne, et donc beaucoup par le moment auquel pareils échanges interviennent (en ancien élève du Professeur Z Laïdi, j’étendrai selon mon entendement l’usage de l’intitulé de son ouvrage « Le temps mondial » en ce que pour ma personne la notion de calendes est admirable de symbioses par ses multiplicités de références, condensée d’enjeux ; de cette considération « le pôle R de l’X demanderait de penser en matière de syncrothon! Trêve de contrepèterie :) ).


Plus sérieusement, les outils institutionnels, les figures qualifiées de personnalités d’envergure selon les disciplines d’un monde unique, commun et en effet déroutant - nous en avons parlé au cours de ce printemps sur ce blog - sont à l’image d’ingrédients qui valent par l’esprit qu’ils suscitent en tant que partie d’un tout, d’une topologie d’ensemble, et tord nous aurions d’en escompter alpha et omega.


De même, justement, si la verticalité n’appartient ni aux donneurs de leçons ni à un culte dont la secte aurait en certains moments réussi, les devoirs de chers discernements entre morale et politique, sans se réduire à des verbiages ou autres taxinomies stériles, valent encore en matière de seules et ordinaires responsabilités. Pour autant, en nos vagues de sécularisation, souvent contraignantes du reste, cela se vérifie si l’on permet la suggestion de l’oxymore pointant l’holisme des singularités, à dire autrement l’humaine condition, ou le socle de cette dernière*.


J’estime digresser avec justesses selon d’autres éléments à reprendre dans les jours à venir afin d’élaguer l’un des grands maux de notre époque, une certaine complaisance, un avachissement auprès de l’esprit de confusion.


Jeudi 30 janvier 2025



Chemin faisant, en contrastes ce matin au « capitalisme dit de l’apocalypse » en l’occurrence sous la voix de Quinn Slobodian grâce à Radio France ( Codirecteur du History and Political Economy Project, Université de Boston), qui à renfort d’expertise de l’histoire récente nous offre la possibilité de mesurer de nouveau les enjeux saillants dont nous nous voyons dans ces pages interpellés, au milieu de bien des cafés du commerce, il appert que nombreux sont les indicateurs alignés, à la faveur d’une diversité d’intérêts catégoriels répétons-nous et c’est l’essentiel. Ne perdons pas de vue cette dernière remarque.


A bon droit, le courage des diagnostics de fond apportés, le « plus humainement possible », s’adresse donc à nous autres, ensemble des parties prenantes de la marche du monde, une marche du siècle non écrite, non pliée, demeurant toutefois urgente et à co-écrire. Le récit décelé, sans besoin particulier ou évident de rebellions, ni d’idéologies, la cohérence de ce qui nous a constitué respectivement atteste de troncs communs exigibles, qui sont les vrais « minima sociaux » ( en réflexion incidente, éludons d’ailleurs le vocable d’économie minimale, qui porte en son sein un truisme malvenu*), société dont vecteurs démocratiques, et retours républicains, regardés comme deux faces d’une même pièce de monnaie - malgré des dosages kaléïdoscopiques à désintriquer, réinfuser, à l’encontre des désarroi, impuissance du tout inextricable, cependant ouverts au changement social* en dépit de tout sursauts et de toute désertions – sont gagées l’un sur l’autre.


C’est qu’il y a dans les raisonnances de ce billet des effluves des œuvres de P Rosanvaillon, et jadis de L Jospin saisies dans mon ouvrage autographié « Le monde comme je le vois » ( je pense aux précisions que le premier ministre instillait pour répartir ce qui relève de la Nation d’une part, ce qui respire de République par ailleurs). Toutefois le déclic me permettant de recouper les pérégrinations des jours précédents s’active à l’écoute du Philosophe P H Tavoillot, et en règle générale ces dernières semaines de l’excellente nouvelle chaîne sur YoutTube intitulée Transmissions. Réjouissons nous du choix des invités, comme P Manent ou A Finkielkraut (de première qualité, il ne s’en est pas fallu de longtemps pour que des penseuses et penseurs illustres tels que C M Delsol et L Bouvet, autrefois mes Directeurs de mémoire et de Thèse, y enrichissent le cercle).


En effet, pour reprendre notre fil d’Ariane, être de droite ou de gauche, en convictions ou pour certains en truculences, importe, coûte, et incite, de toute posologie, quoique avec plus d’ordinaire, si ce n’est même en dignité d’ensemble que d’exercer à nouveau frais l’acte de présence de tous, sans manquer de consacrer nos diversités les plus constitutives pour conjurer les dilutions du lien social, cela en élevant nos socles d’efforts collectifs (une autre version de ces linéaments écrite plus tôt ce jour figurera en commentaire ou note de bas de page).


Dans cet état d’esprit requis, ajoutons que nous serions à mon sens devant les enjeux de l’histoire présente, moins devant de méchants loups, des oligarques complètement déconnectés du monde que nous aurons partagé bien assez, qu’immergés ou engagés sous une forme de géode où le pouvoir réflecteur de chacune et chacun réclame une bienveillance, un éveil réinvesti de régularité « sympatique » et non cynique voir ouvertement narquois (pensons aux liens établis de fait entre les conceptions du lien amical* américaine et française comme a pu en poser le doigt au Collège de France un sociologue F Héran … Croyons nous également que Facebook ait écarté nos spécificités propres, des particularités dont nous continuons de célébrer les ramifications fructueuses, les partages d’horizons et leurs possibilités d’expressions ? Certes non sous l’angle démocratique, pas plus que pour la plateforme française Linkedin. Nous y reviendrons, le délitement en revanche guette lorsqu’à peu près tout se déroule pour le mieux, et dicte lorsqu’il s’amoncelle d’urgentismes reliés à diverses psychologies de l’irritation (expédients de post-vérité ; industrie des trolls etc en verrons-nous un jour le reflux sans emprunter la voie d’une abondance soulevant les « plus jamais ça ! »)


Ces penseurs argués rapprocheront facilement des travaux habermassiens, souvent assortis pour ma part d’un H Jonas lorsque le bon sens doit réprouver l’insolation de l’apathie, de l’indifférence, nourries d’amertumes, de médiocrités compréhensibles et si exécrables à accepter. De grâce donc, accueillons ici des maximes aussi simples que sensées :« L’heure c’est l’heure », une autre façon de dire aussi enfin à « chacun selon sa part », pour du « of course we dare » inclusifs en matière d’anthropocène minimale. Chaque partie s, jusqu’aux plus puissantes de notre monde, à considérer au surplux ou en calculs plus courts que mesquins, pouvant se passer des nouvelles plèbes, – en géopolitique pérenne plus qu’en simples géostratégies – vérifie toujours son immersion sur notre planète, sans méconnaître que la diversité des intentions relève de partialités par définition partielles et inversement, ces parties admettent un tout. Le sociologue Zimmel n’étant pas loin, le ricochet de l’ensemble imprègne le particulier. Il suit de ces vérités de la Palisse, que le tout un chacun est porteur d’un pouvoir immense, celui de l’incitation, de l’influence ; problème ou opportunité selon les lunettes adoptées le plus souvent, nous y consacrerons la conduite ;le sang froid, à distinguer de l’indifférence, collectivement traversé, nous permettrait selon une diplomatie heureuse du bon sens accrue d’imaginaires de nous déprendre des idioties dont la collections se rend obscène – les petits pas de tous conduisant à minima aux progrès de grande ampleur – partage du courage pourvu alors de sa boussole maintenue en matière de bien commun.


En si bon chemin que dire de proposer l’avancement du G20 pour exemple d’initiatives, sous réserve d’impartir des mécanismes de non préjudices pour les pays membres en matière d’organisation loyale (quorum, contreparties et autres clauses de facilitation de forme pour l’avancement des substances quant à lui…) ?

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